de Bleu-Rouge » Mar 15 Juil 2025 16:14
"Je vais m’occuper des avants à 100 %" : nouveau projet pour Chico Fernandes qui devrait intégrer un staff au Portugal
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Après 14 ans à l’ASBH, Chico a trouvé un projet au Portugal, son pays d’origine.
Après une courte pige d’un mois à Nissan en août, l’ancien pilier de l’ASBH va rejoindre l’un des meilleurs clubs du Portugal.
"C’est une belle expérience pour moi, je vais m’engager à 100 %, comme je l’ai toujours fait", sourit Chico Fernandes. L’amertume passée après sa non-signature en tant qu’entraîneur des avants de l’ASBH, l’ex-pilier, désormais à la retraite, n’est pas resté bien loin des terrains, rejoignant l’US Nissan Colombiers, club de Régionale 2, non loin de Béziers pour l’été. Le Portugais devrait signer dans un club de son pays d’origine.
"Cela faisait plusieurs années qu’on me demandait de venir entraîner au Portugal, explique-t-il. Au départ, mon but était d’exercer en France mais, avec les histoires qu’il y a eues, je me suis retrouvé dos au mur… J’ai donc accepté la proposition du Benfica."
"Redonner un ADN à ce club"
Bénéficiant des infrastructures du football, le SL Benfica est l’un des plus gros clubs de rugby portugais, "celui qui s’approche le plus du niveau professionnel". Mais il n’a plus gagné le championnat depuis 2001. C’est donc un vrai défi qui attend Chico au Portugal. "Le but, c’est de redonner un ADN à ce club, indique l’ex-international portugais. Ils ont perdu leur identité, notamment à cause du recrutement de nombreux étrangers. Nous allons essayer de faire avec ce qu’on a, des Portugais, en amenant quelques pièces maîtresses."
Accompagné d’Olivier Azam, qui vient de s’engager au Racing 92 mais qui occupera aussi le poste de directeur du rugby, Francisco Fernandes s’occupera surtout des avants, mais également du quotidien du groupe. "Niveau staff, ce n’est pas comme en France, où il y a un coach pour chaque secteur de jeu, avance-t-il. Il y a tout à former, à structurer. Je vais me retrouver à faire la touche, la mêlée, le projet de jeu, tout. Je vais m’occuper des avants à 100 %, c’est un défi qui me plaît !"
Seul bémol, l’ancien pilier de l’ASBH va devoir se séparer de sa famille, qui reste à Béziers. "C’est difficile de laisser la famille ici, soupire Chico. Mais j’ai négocié des billets d’avion pour pouvoir rentrer de temps en temps. Puis ils pourront venir à chaque période de vacances. Ils ont déjà vécu ça pendant la Coupe du monde."
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CE qui ne tue pas rend plus fort".
"La plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque fois"!