de Bleu-Rouge » Sam 21 Sep 2024 14:28
Reprise de l'ASBH : quels sont les noms qui circulent pour racheter le club de Béziers ?
Abonnés
Qui sera le repreneur du club ? La question demeure en suspens.
Il n’y a toujours pas de nouvelles quant à la reprise de l’ASBH. Toutefois, des noms circulent, comme ceux des anciens joueurs de Béziers, Andrew Mehrtens et Johnny Howard. Ils pourraient avoir à leurs côtés l’homme d’affaires irlandais Eddie Jordan, ex-pilote et ancien propriétaire d’équipe de Formule 1.
Les jours, voire les semaines, passent et toujours rien : nul ne peut affirmer qui sera le repreneur de l’ASBH. Ni même s’il y en aura un… À la mi-août, Robert Ménard, le maire de Béziers, annonçait : "Nous avons signé un protocole d’accord avec un groupe étranger. Nous avons envoyé le dossier à l’Autorité de régulation du rugby (ex-DNACG), le gendarme financier de la Ligue nationale de rugby. C’est elle qui validera, ou pas, le rachat du club. Cela fait des mois que nous discutons avec les dirigeants de ce groupe."
Un fonds d’investissement
Le groupe en question est un fonds d’investissement. Mais près d’un mois après l’annonce du maire, rien n’est encore acté. Toutefois, depuis, des noms circulent et se font de plus en plus insistants. Avec en premier lieu, celui d’Andrew Mehrtens, l’ancien ouvreur mythique néo-zélandais, qui a achevé sa carrière de joueur à Béziers à la fin du championnat 2010-2011. Il avait ensuite intégré le staff de l’ASBH la saison suivante, avant de quitter le club quelques mois plus tard. Johnny Howard serait aussi de la partie. L’ex-demi de mêlée de Béziers et d’Agde, qui a œuvré dans la restauration après sa carrière de rugbyman, ayant notamment un food-truck, a justement côtoyé Andrew Mehrtens quand ils portaient, tous les deux, le maillot rouge et bleu.
Un richissime homme d’affaires irlandais
Au nom de ces anciens joueurs, vient s’ajouter celui du richissime homme d’affaires irlandais Eddie Jordan. Il s’agit d’un ex-pilote de Formule 1 qui a ensuite dirigé une équipe de F1. Âgé de 76 ans, propriétaire d’un yacht à voiles de 45 m, résident à Monaco, il a largement les moyens de mettre la main à la poche et de s’offrir un club comme celui de Béziers.
Est-ce l’expérience du rachat avorté du club par les investisseurs émiratis en 2020 et le tapage médiatique qui l’a accompagné ? Nul ne s’exprime, en tout cas, sur le sujet. Pour l’heure donc, le dossier est toujours entre les mains de l’Autorité de régulation du rugby qui demande des garanties à tout repreneur. Entre autres : a-t-il des moyens financiers ? D’où proviennent-ils ? Qui sera le gestionnaire du club ? Quels seront ses projets et son budget pour les années à venir ? Des questions posées aux éventuels repreneurs de Béziers qui doivent visiblement encore ferrailler avec le gendarme financier du rugby français.
Verdict à la fin du mois de septembre, voire au début du mois d’octobre. En attendant, l’ASBH gagne. C’est le plus important.
Partenaires et supporters du club dans l’attente
Les partenaires du club, petits et gros, sont aussi dans l’expectative. S’ils sont sur le nuage du bonheur après la victoire de leur équipe face à Provence Rugby, ils refusent, toutefois de s’enflammer tant que rine n’est définitif quant à la venue d’un éventuel repreneur : "Nous attendons de voir qui reprendra le club et de quelle manière, concède Cyrille Romero, indéfectible sponsor de l’ASBH depuis des années. S’il y a un repreneur, j’espère qu’il s’appuiera sur tout ce qui a été mis en place ces dernières années et bien entendu, s’il a des moyens conséquents, qu’il renforcera le club. J’espère aussi qu’il ne s’intéressera pas seulement à la SASP, qu’il se penchera aussi sur l’association et la formation. Béziers est un gros village. On entend de tout. Il est clair qu’il faut éviter de dire n’importe quoi. Il faut juste être patient."
Les supporters rongent aussi leur frein. Ils concèdent faire preuve autant de curiosité que de prudence : "Chat échaudé craint l’eau froide, sourit Thierry Rouanet du club des Brennus en songeant à 2020 et à la reprise avortée du club par des investisseurs émiratis. Nous attendons de voir si ces repreneurs dont on parle vont permettre de franchir un cap. Pour l’instant, nous nous reposons sur les annonces du maire. Mais il n’y a pas de quoi sauter de joie puisqu’il n’y a encore rien… Nous espérons simplement qu’il y aura une mobilisation financière mais aussi sportive avec un projet sur plusieurs années. Mais il est quand même vrai que l’attente commence à être un peu longue…"
ASB : "PATRIMOINE IMMATÉRIEL DE BÉZIERS" !
CE qui ne tue pas rend plus fort".
"La plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque fois"!