Re: ASBH/Vannes
Posté: Mar 26 Jan 2021 08:08
Les Biterrois doivent se serrer les coudes pour continuer à avancer
Estériola et Bisman face à Vannes.
Rugby XV, Hérault, Béziers
Publié le 26/01/2021 à 05:07
Malgré leur engagement et leur volonté, les joueurs de David Aucagne ont lourdement chuté face à Vannes (24-42). Ils misent sur l’unité de leur collectif pour redresser la barre.
Du côté de l’ASBH, il va falloir tenir le coup et se serrer les coudes. Certes, rien n’est joué et la situation n’est nullement critique. Mais au sortir de trois défaites de rangs, dont deux à domicile (Nevers en début d’année et ce dimanche, face à Vannes 24-42), il est évident que le moral des troupes pourrait accuser le coup.
Et alors que Béziers s’est éloignée de la course menant au Top 6, il lui faut désormais trouver les ressources nécessaires pour ne pas continuer à glisser vers le bas du classement : "Cela fait un moment que nous nous mentons à nous-même, assure Thibaut Bisman, le capitaine de Béziers. La vérité ne doit pas faire peur : nous jouons le maintien et il va falloir prouver à tout le monde que nous aimons ce club. Nous sommes pas mal dans l’équipe à avoir connu des difficultés. Et je peux assurer que si nous livrons la même copie que face à Vannes, dans l’envie et en étant un peu plus efficaces dans la zone de marque, nous dominerons les équipes avec lesquelles nous serons en concurrence."
En sachant que même si le score a été lourd face aux Bretons, les Biterrois ont été capables, surtout en première mi-temps, de tenir la dragée haute aux Vannetais. Rien à voir en tout cas avec la piètre prestation livrée la semaine précédente à Aurillac, où l’ASBH a marché à côté de ses crampons.
"Basculer sur la suite du championnat"
Reste que Vannes n’est pas second pour rien et a des atouts à faire valoir : "Il n’y a pas photo, assure le capitaine de l’ASBH. Ils étaient meilleurs que nous. Cela s’est joué encore sur de petits détails. On peut refaire le match comme l’on veut, mais cela reste une très belle équipe du championnat qui, aujourd’hui, est plus en place et plus en confiance que la nôtre. Il faut maintenant vite basculer sur la suite pour continuer d’avancer et sortir le club de la zone rouge où il pourrait glisser. Nous ne devons surtout pas subir la situation. C’est une certitude. Ce qui fera la différence avec les autres sera notre capacité à avancer et à ne pas subir. Le rugby est un sport collectif. Il faut se resserrer humainement, être évidemment plus disciplinés et vouloir, tous ensemble, maintenir ce club en Pro D2."
En contact avec un talonneur argentin
Depuis le début de l’année, Béziers paye aussi certainement le fait que son infirmerie est pleine à craquer.
Il ne reste d’ailleurs qu’un seul talonneur valide. Il s’agit de Clément Estériola qui a fait partie des joueurs qui sont largement sortis du lot face à Vannes.
Le club est d’ailleurs sur le recrutement d’un joker médical. Il est notamment en contact avec l’Argentin Santiago Iglesias, 27ans. Il ne débarquerait pas en territoire inconnu à Raoul-Barrière puisqu’il a porté le maillot de l’ASBH la saison 2917-2018.
En attendant, vendredi, à Grenoble, au-delà du fait d’aller chercher une victoire, les Biterrois doivent surtout retrouver de la confiance.
Celle qui doit les aider à redresser la tête pour s’éloigner du bas du tableau et assurer son maintien au plus vite.
Estériola et Bisman face à Vannes.
Rugby XV, Hérault, Béziers
Publié le 26/01/2021 à 05:07
Malgré leur engagement et leur volonté, les joueurs de David Aucagne ont lourdement chuté face à Vannes (24-42). Ils misent sur l’unité de leur collectif pour redresser la barre.
Du côté de l’ASBH, il va falloir tenir le coup et se serrer les coudes. Certes, rien n’est joué et la situation n’est nullement critique. Mais au sortir de trois défaites de rangs, dont deux à domicile (Nevers en début d’année et ce dimanche, face à Vannes 24-42), il est évident que le moral des troupes pourrait accuser le coup.
Et alors que Béziers s’est éloignée de la course menant au Top 6, il lui faut désormais trouver les ressources nécessaires pour ne pas continuer à glisser vers le bas du classement : "Cela fait un moment que nous nous mentons à nous-même, assure Thibaut Bisman, le capitaine de Béziers. La vérité ne doit pas faire peur : nous jouons le maintien et il va falloir prouver à tout le monde que nous aimons ce club. Nous sommes pas mal dans l’équipe à avoir connu des difficultés. Et je peux assurer que si nous livrons la même copie que face à Vannes, dans l’envie et en étant un peu plus efficaces dans la zone de marque, nous dominerons les équipes avec lesquelles nous serons en concurrence."
En sachant que même si le score a été lourd face aux Bretons, les Biterrois ont été capables, surtout en première mi-temps, de tenir la dragée haute aux Vannetais. Rien à voir en tout cas avec la piètre prestation livrée la semaine précédente à Aurillac, où l’ASBH a marché à côté de ses crampons.
"Basculer sur la suite du championnat"
Reste que Vannes n’est pas second pour rien et a des atouts à faire valoir : "Il n’y a pas photo, assure le capitaine de l’ASBH. Ils étaient meilleurs que nous. Cela s’est joué encore sur de petits détails. On peut refaire le match comme l’on veut, mais cela reste une très belle équipe du championnat qui, aujourd’hui, est plus en place et plus en confiance que la nôtre. Il faut maintenant vite basculer sur la suite pour continuer d’avancer et sortir le club de la zone rouge où il pourrait glisser. Nous ne devons surtout pas subir la situation. C’est une certitude. Ce qui fera la différence avec les autres sera notre capacité à avancer et à ne pas subir. Le rugby est un sport collectif. Il faut se resserrer humainement, être évidemment plus disciplinés et vouloir, tous ensemble, maintenir ce club en Pro D2."
En contact avec un talonneur argentin
Depuis le début de l’année, Béziers paye aussi certainement le fait que son infirmerie est pleine à craquer.
Il ne reste d’ailleurs qu’un seul talonneur valide. Il s’agit de Clément Estériola qui a fait partie des joueurs qui sont largement sortis du lot face à Vannes.
Le club est d’ailleurs sur le recrutement d’un joker médical. Il est notamment en contact avec l’Argentin Santiago Iglesias, 27ans. Il ne débarquerait pas en territoire inconnu à Raoul-Barrière puisqu’il a porté le maillot de l’ASBH la saison 2917-2018.
En attendant, vendredi, à Grenoble, au-delà du fait d’aller chercher une victoire, les Biterrois doivent surtout retrouver de la confiance.
Celle qui doit les aider à redresser la tête pour s’éloigner du bas du tableau et assurer son maintien au plus vite.